Ben Ali sort de son silence :«Je suis victime d’un coup d’Etat»

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Ben Ali nie avoir fui la Tunisie le 14 janvier 2011 et persiste dans la version d’un coup d’Etat monté par ses proches collaborateurs, dont le général Ali Seriati qui était le directeur de la garde présidentielle, et le chef d’état-major, le général Rachid Amar.
A la suite de nouvelles révélations sur le récit de la chute de l’ancien président tunisien, Zine El Abidine Ben Ali, rapportées par le journal électronique français Média Part, l’ex-président tunisien a fait parvenir, par l’intermédiaire de son avocat, un droit de réponse dans lequel il a relaté les circonstances de son départ vers l’Arabie saoudite, niant catégoriquement une fuite. Il a maintenu sa version d’un coup d’Etat monté de toutes pièces et les preuves sont disponibles,
selon les dernières conversations téléphoniques effectuées le jour de son départ avec des hauts responsables tunisiens, dont le chef de la garde présidentielle et le chef d’état-major.
Ali Seriati aurait informé le président tunisien d’une situation catastrophique dans le pays qui échappe à tout contrôle, où des dissidents militaires ont pris les armes pour le renverser, l’informant que le palais présidentiel
de Carthage était encerclé par des militaires dissidents mobilisés pour le renverser. Le chef de la garde présidentielle aurait également informé Ben Ali qu’il est visé par un complot d’assassinat qui sera exécuté par des gardes rapprochées. Devant cette situation, Ali Seriati a «supplié» l’ex-président de laisser sa famille quitter Tunis vers Tripoli avant de rejoindre Djeddah.
Un avion était déjà prêt pour décoller à 17h00 et toutes les dispositions étaient prises pour assurer la sécurité de la famille. Selon l’avocat, Ben Ali n’allait pas quitter Tunis, mais l’ex-directeur de la garde présidentielle aurait proposé à l’ex-chef d’Etat de quitter son palais présidentiel pour quelques heures. «Mais, le 15 janvier, l’avion n’est pas rentré et la suite des évènements est connue. Il y a eu un coup d’Etat et le recours à l’article 57 de la Constitution», a souligné l’ex-président tunisien.
Source: letempsdz

 
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